Colombie : BOGOTA - villa de LEYVA
Number one arrive ce soir là en bus à Bogotá, alors nous avons décidé de partir visiter la campagne et en particulier Villa de Leyva
situé à environ 200km de Bogotá, c'est la destination de WE très prisée des Bogotanais et comme nous sommes le jeudi, nous aurons une route assez peu fréquentée
à part la sortie de la capitale qui est très encombrée
les paysages sont champêtres (il fait beau mais pas trop chaud), ce n'est plus la végétation tropicale de la zone du café mais nous frôlons les 3000m d'altitude sans avoir froid ni cesser de voir du vert!
assez incroyable!
visite du couvent du désert de Candelaria reliée par une route parfois non goudronnée et dont les panneaux de distance changent au fur et à mesure, on finit par se demander si ce n'est pas le kilométrage jusqu'au prochain panneau au lieu de la distance jusqu'au site en question!
c'est désert!
d'ailleurs c'est une constante depuis le début de notre voyage on ne voit pas de touristes et encore moins de touristes étrangers!
le lieu est paisible et beau, ce qui contraste avec les villages toujours encombrés et pauvres
des cactus et leur hampe fleurie
vue sur le désert de Candelaria
les poteries locales
enfin nous voici sur la place bien plus jolie que la photo du guide
c'est immense
et désert
mais c'est habité pourtant
ah ! tiens un peu de textile!
châle au crochet typique
et châle au crochet volant au vent
devant l'église la photo souvenir, la famille "idéale" (2 enfants, un garçon une fille) ...
mais incomplète, "number one" est dans le bus pour Bogota et "number 2" est resté en France
nous franchissons la porte d'un magasin de produits locaux, une vraie caverne d'Ali Baba
tiens des sacs au crochet!
puis visite d'une maison restaurée
il y a de tout dans cette boutique et même de la laine filée à la main semble-t-il
nous repartons vaillamment vers la capitale, sans savoir ce qui nous attend...
les routes à péages sont fréquentes et ce ne sont pas forcément des autoroutes à 2 voies loin de là!
parfois même la route n'est plus goudronnée, ça surprend!
nous traversons Tunja sans pouvoir nous arrêter, sur la carte, la ville semble toute petite, mais il y a 170 000 habitants tout de même!
nous arrivons enfin à BOGOTÁ juste avant la nuit
la photo suivante est malheureusement floue mais elle montre un alignement de bus à rallonge bondés, sur deux voies et en convoi, on imagine assez bien le temps de transport que peuvent subir ces populations (1.5 millions de pers par jour) qui habitent bien loin sur les collines et viennent travailler pour un salaire la plupart du temps peu élevé, 48h par semaine (6j/7)
dans cette ville de 7 millions d’habitants il n'y a pas de métro
à partir de là notre objectif est de repérer la gare routière où arrive "number one" à minuit, trouver un hôtel pas trop loin, diner et patienter jusqu'à minuit.
1ère difficulté : trouver le terminal de bus (il y en a 3, deux pour les bus inter urbains et un pour les bus de ville).
le guide vert donne bien une adresse mais elle n'existe pas dans le GPS ni sur le plan, avec les smartphones, l'ordi , les gens interpellés, nous tombons enfin sur un panneau indicateur à proximité de la gare, nous avons déjà tourné plus d'une heure!
2ème difficulté : trouver un hôtel abordable et une chambre libre pour 5.
comme par hasard, près de la gare routière il n'y a que des hôtels de luxe (pour qui ? on se le demande) et ils sont complets!
on s'éloigne on tourne en rond, on se fait arrêter pas la police, qui nous oriente, on se reperd, on essaie de retrouver la gare , on tourne, i l est déjà plus de 22h, on retrouve enfin la gare, on mange un petit morceau au mac do du coin et on décide d'aller patienter devant la gare puis de dormir dans la voiture, d'ailleurs il est presque minuit...mais le bus est en retard, i l n’arrivera qu'à 1h45 du matin, "number one" tente encore de nous trouver un hôtel en s'adressant à un taxi, puis en désespoir de cause nous décidons de retenter notre chance dans le motel de la veille( au moins nous serions sur un lit avec la voiture en sécurité) mais nous sommes refoulés, il est presque 3h du matin
dernière étape trouver un endroit pour se garer et dormir dans un coin tranquille : mais où?
la police nous arrête encore, les rues sont désertes, nous retournons à la gare routière allumée toute la nuit et chacun s'installe comme il peut dans la voiture et sombre plus ou moins dans les bras de Morphée...
6h du matin il fait jour, des flash éclairent la voiture et la police frappe à la portière, nous sommes en infraction, interdiction de stationner devant la gare, le permis est confisqué avec menace d’amendes...puis rendu (puisque nous sommes français).
nous trouvons une place de parking devant un immeuble un peu plus loin, la vie commence à reprendre, il fait jour, nous repartons pour un somme de 2h.
La nuit est terminée, on est presque frais comme des gardons, une petite toilette de chat et la visite de Bogotá peut commencer!
PS morale de l'histoire, ne pas se pointer à Bogotá sans avoir réservé un hôtel! (quelle idée!)